Édition du mercredi 29 janvier 2014
Pauvreté dans les grandes villes : seul l'Ouest est épargné
Les grandes villes de France sont marquées par une forte inégalité, avec un taux de pauvreté très fort dans le Sud et le Nord, ainsi que dans les départements d’outre-mer, et notamment La Réunion. Seul l’Ouest, « de tradition moins inégalitaire et moins marqué par la crise », est moins représenté dans le classement de la pauvreté dans les cent plus grandes villes de France établi par le Centre d'observation et de mesure des politiques d'action sociale (Compas), publié ce mois-ci.
La première ville du classement est Roubaix, avec un taux de pauvreté de 45 %, suivie par pas moins de quatre grandes villes de La Réunion : Saint-Pierre, Le Tampon, Saint-Paul et Saint-Denis, avec des taux de pauvreté allant de 44 à 36 %.
Les communes du nord de la banlieue parisienne (Aubervilliers, Saint-Denis, Sarcelles) occupent également le haut du tableau, ainsi que des communes du sud de la France (Béziers, Perpignan, Avignon).
L’étude montre également, sans surprise, que les inégalités sont aussi fortes au sein même des grandes villes : ainsi, Paris n’arrive qu’en 84e position du classement avec un taux de pauvreté de 14 %, ce qui correspond à la moyenne nationale. Mais dans certains arrondissements regroupant plus de 200 000 habitants, ce taux dépasse les 20 % (25 % dans le 19e, 24 % dans le 18 e). A Marseille, le taux de pauvreté peut grimper jusqu’à 75 % de la population dans certains quartiers (55 % dans le 3e arrondissement)…
Par ailleurs, si l’on prend en compte les villes moyennes, au-delà de 10 000 habitants, on voit apparaître dans le classement un « grand nombre de communes de la banlieue parisienne », comme Clichy-sous-Bois (45 % de pauvreté) ou Grigny (43 %), ou de l’outre-mer comme Le Port (Réunion), dont le taux de pauvreté grimpe jusqu’à 55 %, soit plus de la moitié de la population.
Rappelons que l’Insee a estimé le taux de pauvreté national à 14,3 % en 2011. Le seuil de pauvreté est fixé à 60 % du revenu médian national (soit 977 euros par mois et par ménage, après impôts directs et prestations sociales). Cependant, le Compas a pris en compte dans son étude une évaluation des prestations sociales plus « fine », ce qui implique que ces données doivent être « utilisées avec beaucoup de précautions », car elles reprennent des estimations des prestations sociales et non des montants effectivement perçus par les familles.
Télécharger le classement de la pauvreté dans les 100 plus grandes villes de France.
La première ville du classement est Roubaix, avec un taux de pauvreté de 45 %, suivie par pas moins de quatre grandes villes de La Réunion : Saint-Pierre, Le Tampon, Saint-Paul et Saint-Denis, avec des taux de pauvreté allant de 44 à 36 %.
Les communes du nord de la banlieue parisienne (Aubervilliers, Saint-Denis, Sarcelles) occupent également le haut du tableau, ainsi que des communes du sud de la France (Béziers, Perpignan, Avignon).
L’étude montre également, sans surprise, que les inégalités sont aussi fortes au sein même des grandes villes : ainsi, Paris n’arrive qu’en 84e position du classement avec un taux de pauvreté de 14 %, ce qui correspond à la moyenne nationale. Mais dans certains arrondissements regroupant plus de 200 000 habitants, ce taux dépasse les 20 % (25 % dans le 19e, 24 % dans le 18 e). A Marseille, le taux de pauvreté peut grimper jusqu’à 75 % de la population dans certains quartiers (55 % dans le 3e arrondissement)…
Par ailleurs, si l’on prend en compte les villes moyennes, au-delà de 10 000 habitants, on voit apparaître dans le classement un « grand nombre de communes de la banlieue parisienne », comme Clichy-sous-Bois (45 % de pauvreté) ou Grigny (43 %), ou de l’outre-mer comme Le Port (Réunion), dont le taux de pauvreté grimpe jusqu’à 55 %, soit plus de la moitié de la population.
Rappelons que l’Insee a estimé le taux de pauvreté national à 14,3 % en 2011. Le seuil de pauvreté est fixé à 60 % du revenu médian national (soit 977 euros par mois et par ménage, après impôts directs et prestations sociales). Cependant, le Compas a pris en compte dans son étude une évaluation des prestations sociales plus « fine », ce qui implique que ces données doivent être « utilisées avec beaucoup de précautions », car elles reprennent des estimations des prestations sociales et non des montants effectivement perçus par les familles.
Télécharger le classement de la pauvreté dans les 100 plus grandes villes de France.
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